la CTHM poursuit son développement dans les techniques sans tranchée.
La Régie Autonome de Kénitra (RAK) entreprend les travaux de réhabilitation du collecteur D, T230, situé sous la très fréquentée avenue Mohamed Diouri, reliant la Place de la Gare jusqu’à l’Oued Sebou, 1,5 km plus loin.
Le projet
En utilisant les regards de visite existants, les équipes réhabiliteront ce réseau collectif unitaire et rectiligne :
- chemisage polymérisé en place aux UV sur un segment de 224 m du réseau ⌀ 500 mm béton ;
- béton projeté sur 1,2 km de l’égout ovoïde T230 en pierre moellon (technique plus adaptée que la pose de coques à capacité hydraulique équivalente) ;
- piquetage et ragréage au mortier de 29 regards.
Formation et optimisation
Pour la réalisation du béton projeté, la CTHM a investi dans du matériel spécifique de projection. 15 personnes seront formées aux interventions en espace confiné et recevront un accueil sécurité renforcé sur chantier. Une base vie sera installée pour l’optimisation de l’organisation du chantier.
Angle diversification
La CTHM confirme, s’il en était besoin, sa volonté de se diversifier et de développer les techniques sans tranchée d’ouvrages visitables et non visitables dans les zones très fréquentées du Maroc.
Débutés en janvier 2023, les travaux dureront 8 mois maximum. Près de 1,5 km seront ainsi réhabilités sans aucun impact sur l’axe principal de la ville d’où partent les trains, à destination de Rabat et de Tanger.
Un chemisage continu des collecteurs consiste à introduire, dans les canalisations, une chemise pré-imprégnée de résine polyester. Elle est plaquée à l’aide d’air comprimé contre la canalisation existante pour ensuite être polymérisée à l’aide d’un train de lampes UV. Ceci garantit l’étanchéité et la restructuration des collecteurs de regard à regard. Après durcissement de la chemise, les branchements sont remis en service à l’aide d’un robot de fraisage piloté depuis la surface.
Le béton projeté est appliqué pour la protection et le renforcement de la structure existante face à des attaques chimiques et/ou des usures structurelles du réseau dues aux conditions d’exploitation.
